Les risques pour la sécurité liés à la conduite d’une moto
Comme les motos ont besoin d’un conducteur pour les équilibrer et que les pneus ont des surfaces de contact à peine aussi grandes qu’une paume humaine, elles doivent être manipulées avec plus de finesse que les voitures.
De plus, comme la plupart des motos ont un rapport poids/puissance supérieur à celui des voitures, il faut moduler l’accélérateur avec précaution sur les surfaces glissantes ou mouillées, sinon la traction (à la fois pour avancer et pour ralentir/freiner) devient un problème. Plus d’article sur le magazine moto pneus-net.com.
Les risques pour les motos
Outre les risques mécaniques liés à la conduite d’un véhicule à deux roues (les surfaces de contact des pneus sont beaucoup plus petites, et le véhicule est instable lorsqu’il n’est pas correctement contrôlé), les autres usagers de la route constituent de loin le plus grand risque pour les conducteurs.
Les occupants d’une voiture (lorsqu’ils sont correctement attachés) peuvent survivre à des chocs ou des accidents mineurs ou modérés. Les conducteurs de moto ne bénéficient pas de la quasi-totalité de la protection offerte aux passagers des voitures et des camions, et ils sont également beaucoup plus petits (moins massifs) que les voitures. Cela signifie qu’être heurté par une voiture aura un effet beaucoup plus important sur une moto que de heurter une autre voiture.
Enfin, les motos présentent un profil beaucoup plus petit que les voitures, et les automobilistes peuvent rejeter une moto inconsciemment parce que leur conscience est occupée à donner la priorité à toutes les autres choses (gros camion, voiture de police, etc.). La probabilité d’être heurté est donc plus élevée, l’effet d’être heurté est pire, et la probabilité de se blesser en conséquence est élevée.
Pour atténuer ces risques, l’usager doit respecter ces quelques points :
- Porter l’équipement de sécurité approprié, à chaque trajet.
- Cultiver une hyper-conscience de ce que font les autres conducteurs
- Développer et pratiquer des mouvements d’évitement et d’urgence qui « retirent la moto de l’équation » afin que le conducteur puisse échapper à un choc.